Déplacement médical : ce que vous devez savoir en tant que patient
Les transports sanitaires sont des moments d’angoisses pour toutes les parties prenantes. C’est une opération délicate qui stresse aussi bien les conducteurs que les patients. Le but de cet article est de lever le mystère qu’il y a autour de ce volet. En tant que patient, voici tout ce qu’il vous faut savoir sur le déplacement médical.
Un mode de transport adapté
Les déplacements à effectuer par un malade varient d’une situation à une autre. Il peut s’agir d’un déplacement pour une consultation ou d’une évacuation d’urgence. Dans l’un ou l’autre des cas, seul le médecin est dans la capacité de choisir le moyen de locomotion. Il aura donc à assigner soit une ambulance ou un véhicule sanitaire léger. Cette décision est prise sur la base de l’état de santé du patient. Vu la délicatesse de la mission, il faut une compagnie ambulance qualifiée.
L’ambulance est préférable lorsque la personne souffrante doit adopter une position bien précise. C’est le moyen de locomotion idéal pour lui permettre d’être allongé ou en position demi-assise. Durant tout le trajet, un personnel qualifié veillera sur lui afin que tout se passe au mieux. L’ambulance convient également aux gens qui ne doivent pas être exposés aux germes. Cela signifie qu’ils ont une santé trop fragile et il leur faut un équipement sophistiqué. Cependant, c’est au patient de choisir la société de transport ambulancier qui lui plaît.
A contrario, si l’ambulance n’est pas indispensable, il faut un transfert en VSL. Il s’agit d’assurer le transport dans un véhicule léger ou bien même en taxi. Une telle alternative est assujettie à la rédaction d’une prescription médicale de transport. Ce document est remis au malade par le docteur en guise d’autorisation. Elle peut être rédigée bien après le déplacement si c’est une situation critique.
Prise en charge par l’assurance, quelles sont les conditions ?
Le facteur coût est un aspect qu’il convient d’éclaircir. D’entrée de jeu, il faut dire que le patient ne paiera rien. Ce principe est valable si son assurance maladie est toujours active. Néanmoins, il faut le respect de certaines conditions pour ne pas avoir à débourser de l’argent.
La première condition est que le déplacement soit pour une entrée ou sortie de l’hôpital. Il faut aussi que sa santé l’oblige à emprunter ce type de déplacement. La seconde condition a rapport avec le type de maladie qu’il a contracté. En effet, si son affection est à longue durée ou liée à un sinistre produit sur le lieu de travail, le prix du transport est pris en charge. La troisième condition tient compte des consultations faites pour la pose d’une prothèse.
Il est primordial de souligner que la prescription du médecin peut être facultative. Ces situations sont : les convocations pour contrôle de l’assurance et les commissions d’invalidité. Lorsque le malade est dans ces cas, les rendez-vous obtenus sont déjà ses prescriptions. Il ne lui faut donc pas le consentement de la Caisse de Sécurité Sociale avant de s’y rendre.
À quel moment une autorisation est-elle nécessaire ?
L’« Open way » dont bénéficie le patient est parfois limité. Il doit donc demander l’aval de sa compagnie d’assurance avant de se déplacer. Une telle condition se pose lorsque la prescription médicale seule ne justifie pas le déplacement médical. Il faut aussi que la distance à faire soit au-delà de 150 kilomètres. Outre l’assureur, la caisse de remboursement a également son mot à dire. Son accord est nécessaire lorsqu’une série de quatre voyages est prévue avec une distance dépassant 50 kilomètres.
Voilà tout ce que vous devrez savoir sur le déplacement médical en tant que patient. La complexité de l’aspect financier vise à assurer une certaine clairvoyance. C’est également un moyen de faire profiter ce service aux patients qui sont réellement dans le besoin.