Antennes relais : Sont-elles dangereuses pour la santé ?

De nos jours, les téléphonies mobiles font partie des éléments incontournables de la vie. Un appel émis, un message envoyé, des fichiers médias transférés, tous ceux-ci peuvent être effectués à partir de ces petits bijoux. Mais il ne faut pas non plus oublier que si un smartphone fonctionne, c’est grâce aux antennes relais. Cependant, ces dernières font l’objet d’un débat fort. D’une part, il y a ceux qui estiment que celles-ci ont un impact nocif sur la santé ; d’autre part, il y a ceux qui disent le contraire. Les antennes relais sont-elles réellement dangereuses pour la santé ? Les réponses : dans l’article !

Les études internationales menées par quelques scientifiques

Plusieurs recherches ont été effectuées sur le sujet des antennes relais. On en citera quelques-unes :

  • En 2004, des chercheurs polonais ont essayé d’établir le lien entre les antennes relais et quelques symptômes perçues sur certains individus. Ces derniers affirment avoir des maux de tête insupportables, des nausées, des vertiges, un manque d’appétit, des divers troubles tels que des troubles de la vision, de la concentration ou du sommeil.
  • En 2005, les scientifiques égyptiens ont, eux aussi, fait une étude sur quelques cas. En effet, ils ont constaté que les personnes habitant aux alentours des antennes sont les plus touchées par la dépression, les vertiges, les maux de tête, les tremblements, les troubles de la mémoire et du sommeil. Selon le Dr. Souvet, ces mêmes personnes ont été testées à la batterie de tests neurologiques. Les résultats ont révélé que celles-ci rencontrent des problèmes de concentration et de mémoire.
  • En 2006, une étude menée au Brésil évoquait le fait que la majorité des personnes décédées d’un cancer (cancer du poumon, du sein, de la prostate, du foie et des reins) vivaient près des antennes relais. Selon toujours les dires des chercheurs brésiliens, les causes probables de cette maladie sont les rayonnements électromagnétiques.

Tous ces chercheurs ont alors confirmé les effets néfastes des antennes relais sur la santé.

Les études menées par l’ANSS et l’OMS

Quand d’autres chercheurs affirment à voix haute que les antennes relais contribuent aux différentes maladies précitées, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire et l’OMS n’en disent pas autant. Selon l’ANSS, les antennes relais ne présentent aucun risque sur la santé des personnes dans les zones environnantes. D’ailleurs, le nombre des antennes relais s’accroît toujours, on en recense actuellement 60 000 en France. Les champs électromagnétiques continueront d’augmenter en puissance du fait de l’évolution de plus en plus rapide de la technologie. Nous devons alors vivre avec.

L’OMS, en ayant effectué une compilation des études internationales sur le sujet, est du même avis que l’ANSS. Selon cette organisation, en l’absence d’éléments scientifiques fiables, l’hypothèse d’un risque éventuel des antennes relais sur la santé n’est pas prise en compte. Les symptômes apparus chez les « personnes électro-hypersensibles » sont liés aux facteurs environnementaux et non aux ondes électromagnétiques.

Reconnaître les antennes relais

Les antennes relais sont constituées de boîtiers rectangulaires mesurant 50 cm à 2 m. Elles sont équipées de câbles. On peut les trouver sur des pylônes, des mats, des châteaux d’eau, dans un clocher ou encore sur le toit d’un immeuble. Parfois, elles sont placées discrètement dans les arbres.

Si une antenne relais se trouve sur le toit d’une maison, le propriétaire peut demander l’enlèvement de celui-ci. En effet, la mesure des émissions des antennes relais ne doit pas excéder 3V/m. Si ce seuil est dépassé ou si les appareils électroniques dans la maison ne fonctionnent plus correctement, le propriétaire peut déposer une plainte.

Savoir la mesure d’exposition aux ondes électromagnétiques

Il est possible d’obtenir une mesure d’exposition aux ondes électromagnétiques. Il suffit de remplir le formulaire Cerfa 15003*01 téléchargeable sur Internet. Ce dernier sera envoyé à l’Agence régionale de la santé ou à la mairie, pour être transféré par la suite à l’Agence Nationale des Fréquences. Celle-ci enverra sur terrain des techniciens de laboratoire agréé. La publication des résultats se fera sur le site de Cartoradio.fr.