Comment gérer sa douleur lors d’un accouchement ?
L’accouchement est toujours synonyme de douleur qu’elle soit naturelle ou non. C’est la raison pour laquelle vous devez vous y préparer physiquement et mentalement durant votre grossesse. Néanmoins, il existe différentes méthodes que vous pouvez utiliser afin de mieux gérer votre douleur durant le travail. Découvrez-les dans l’article qui suit
Les techniques de relaxation et de respiration
La peur et l’anxiété peuvent engendrer des tensions musculaires qui favorisent votre perception de la douleur. Les techniques de relaxation peuvent alors augmenter votre sensation de calme et détourner votre attention.
Une atmosphère calme et détendue est un bon point de départ pour diminuer la douleur pendant l’accouchement. Il est, par exemple, possible de tamiser les lumières et de faire jouer une musique douce. Selon certains experts, ajouter une huile essentielle à l’eau du bain ou à l’huile à massage, ou en appliquer une goutte sur votre poignet, votre arcade sourcilière, votre oreiller ou une compresse pourrait aussi améliorer votre bien-être et réduire votre anxiété et votre perception de la douleur.
En complément aux techniques de relaxation, certains exercices de respiration seraient aussi efficaces pour diminuer la douleur et augmenter votre confiance en vous par rapport à l’accouchement. Les respirations lentes et profondes sont à privilégier. Lorsqu’elles sont conscientes plutôt qu’automatiques, elles favorisent la détente et assurent une bonne oxygénation du bébé. Les respirations rapides sont à éviter parce qu’elles peuvent vous faire hyperventiler et accentuer votre anxiété.
L’acupression
L’acupression utilise la stimulation de points précis du corps pour procurer un effet anesthésiant dans le but de diminuer la douleur des contractions. Comme elle ne nécessite pas autant de précision que l’acupuncture, cette technique peut être pratiquée avec efficacité par votre partenaire avec un minimum d’instructions.
L’acupression réduit l’utilisation de l’ocytocine, un médicament servant à stimuler le travail chez les patientes ayant rompu leurs membranes amniotiques (perte des eaux) . Cette technique réduit également le travail d’environ 50 minutes, limite le recours à la césarienne et l’utilisation des forceps ou de la ventouse. C’est une technique intéressante qui peut avoir différents effets selon les points stimulés (pour soulager les nausées ou la douleur ainsi que stimuler le travail ou la délivrance du placenta).
La réflexologie
Tout comme l’acupression, la réflexologie vise à réduire la douleur par la stimulation de points précis, mais uniquement sur les mains, les pieds et les oreilles. Le recours à cette méthode lors de l’accouchement permet entre autres de réduire la durée du travail et de mieux réguler les contractions. Votre état psychologique, votre fatigue, la position du bébé dans votre bassin pourraient aussi influencer votre perception de la douleur pendant le travail. D’où la nécessité d’opter pour la réflexologie.
Le massage
La gestion de la douleur est le principal défi pendant l’accouchement. La confiance en vos capacités et votre préparation sont les deux principaux éléments qui prédiront votre réaction à la douleur.
Le fait d’être touchée, massée ou de tenir la main de votre partenaire ou de la personne qui vous accompagne peut rendre votre douleur plus supportable, en particulier lors du 1er stade du travail. Le massage permet, en effet, de relaxer les muscles tendus, tout en réduisant l’anxiété. Les experts expliquent que le massage améliore la circulation sanguine et bloque la transmission des sensations douloureuses. Le massage permet aussi l’implication du partenaire durant le travail.
Le soutien affectif
Le soutien que vous recevrez pendant le travail joue aussi un rôle essentiel pour vous aider à gérer cette douleur. Pour cette raison, assurez-vous de pouvoir compter sur la présence de votre partenaire, d’une accompagnante à la naissance ou d’une personne importante pour vous. La personne qui vous accompagne pourra répondre à vos besoins, vous réconforter et faciliter la communication avec le personnel soignant.