Comment devenir un ambulancier ?

Avec près de 2 000 personnes formées chaque année, le métier d’ ambulancier a le vent en poupe. Il s’agit d’un métier très indispensable pour pouvoir transporter les malades et les blessés vers un centre de soin médical, avec une forte qualité de service sur le trajet. Le travail d’ambulancier consiste à intervenir surtout dans l’urgence. Pour effectuer ce métier, diverses qualités et compétences sont nécessaires pour assurer les différentes responsabilités qui lui sont afférentes. Dans la pratique, la santé des patients en est l’enjeu. Donc, ce travail exige une personne qualifiée. Pour vous aider à y voir clair, lisez cet article.

Les missions d’ambulancier

Un ambulancier a pour principale mission d’assurer le transport des blessés et des malades vers un établissement des soins comme un hôpital, une clinique, une maison de retraite ou encore un centre de rééducation. Le transport est suite à une prescription médicale ou en cas d’urgence dans un véhicule de transport sanitaire adapté. Il a également pour rôle de bien installer et accompagner la personne transportée. Il veille à son confort et au maintien de sa santé. Il se charge aussi de la transmission des informations, ou l’état du patient aux professionnels qui prennent le relais tels que les médecins, les infirmiers ou encore d’autres personnels hospitaliers. Comme tout autre conducteur, l’ambulancier s’occupe de l’entretien de l’ambulance et la stérilisation des matériels médicaux après chaque transport d’un malade.

Les formations nécessaires

Pour pouvoir occuper la fonction d’ambulancier, l’obtention du Diplôme d’État Ambulancier ou DEA est obligatoire. Ce qui nécessite une durée de formation un peu longue. Il s’agit d’un diplôme de niveau 5 et qui s’obtient après validation de 8 modules et 5 stages effectués dans des hôpitaux ou entreprises. La formation peut être dispensée dans des centres privé ou public et doit être agréée par le Ministère de la Santé. L’accès à cette formation est conditionné par la réussite à un concours d’entrée. Outre le diplôme, la possession d’un permis B depuis au moins 3 ans, une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’une ambulance ainsi qu’un certificat médical de vaccination à jour sont obligatoires. Actuellement, il existe des centres de formation agréés par l’État qui peuvent délivrer des certificats et attestations après un court délai de formation. Donc, vous pouvez exercer le métier d’ambulancier une fois que vous détenez un certificat d’aptitude. Mis à part cela, vous devez suivre une formation aux premiers secours d’urgence pour que vous puissiez intervenir en cas de besoin, particulièrement sur le trajet.

Les qualités et compétences requises

Puisqu’un ambulancier assure le transport des patients aux hôpitaux, il doit d’abord être bon conducteur sachant allier à la fois rapidité et prudence. Une bonne résistance physique et mentale est primordiale pour celui-ci car, parfois, les interventions peuvent s’avérer longues et éprouvantes. A part cela, il doit avoir une bonne capacité d’écoute et être capable de rassurer et réconforter les patients inquiets. Un ambulancier doit être flexible ; en d’autres termes, il doit être tout le temps disponible parce que le rythme de travail est soutenu, et les horaires peuvent être de jour comme de nuit ou même pendant les week-ends. Afin qu’il puisse gérer tout type de situations, un ambulancier doit, même si cela paraît un peu difficile, savoir faire preuve de sang froid et être réactif et vigilent car il doit intervenir en cas d’urgence si nécessaire. A part cela, un ambulancier doit maîtriser les gestes de premiers secours en cas de besoin, car il va assister le patient dès son arrivée dans l’ambulance jusqu’à sa prise en charge dans les centres des soins. Dans l’exécution de métier d’un ambulancier, une petite erreur peut être lourde de conséquences.