Focus sur l’AVC

L’Accident Vasculaire Cérébral aussi appelé attaque cérébral touche principalement les personnes âgées. Il n’épargne cependant pas les jeunes gens. Selon une étude menée récemment, 150 000 nouveaux cas et 60 000 décès dus à l’AVC sont recensés chaque année en France. Cette maladie constitue la première cause de mortalité chez les femmes et la troisième chez les hommes. Cette statistique montre que la situation devient alarmante. Dans cet article, nous allons évoquer les types, les causes, les conséquences de l’AVC.

Définition de l’AVC

L’Accident Vasculaire Cérébral survient quand un vaisseau sanguin se rompt ou subit une obstruction. Autrement dit, il y a une défaillance de la circulation sanguine, ce qui va affecter le cerveau. Les cellules nerveuses dépourvues d’oxygène et d’éléments nutritifs meurent.

En France, 15 % des cas sont provoqués par la rupture d’une artère et les 85 % cas restants, d’un vaisseau ou d’une artère bouchée.

Les types d’accidents vasculaires cérébraux

Il y a 3 sortes d’accidents vasculaires cérébraux.

L’AVC ischémique ou infarctus cérébral

La personne atteinte de ce type d’AVC a la circulation sanguine cérébrale obstruée. Cette obstruction provient de la coagulation du sang (caillot de sang) qui empêche celui-ci d’arriver au cerveau. Le caillot se forme soit au niveau même du cerveau, soit au niveau d’une artère un peu plus éloignée comme celle du cou ou de la cavité du cœur.

L’AVC hémorragique

L’AVC hémorragique représente 20 % des accidents vasculaires. La paroi d’une artère se dilate formant par la suite une poche de sang. Cette artère s’amincit et se trouve fragilisée, ce qui cause sa rupture. La poche créée explose et le sang inonde le cerveau. L’AVC hémorragique atteint surtout les personnes jeunes de moins de 45 ans. Le risque d’apparition de ce type d’AVC augmente lorsqu’une personne possède des vaisseaux sanguins cérébraux malformés.

L’Accident ischémique transitoire

L’obstruction de l’artère est passée inaperçue et ne laisse pas de séquelles. Les symptômes sont identiques à ceux de l’AVC. Seulement, ils ne durent que quelques minutes ou quelques heures. La personne a tout simplement un malaise. Cela constitue déjà une sonnette d’alarme d’un éventuel AVC.

Les symptômes de l’AVC

L’AVC arrive soudainement sans prévenir. Connaître les signes d’un AVC aide à réduire au maximum les risques d’aggravation voire éviter la mort. Si les symptômes suivants se manifestent, il faut appeler immédiatement le 15 :

  • Des troubles de langage : la personne n’arrive pas à bien articuler ses phrases, ce qu’elle dit est incompréhensible.
  • La paralysie d’une partie du corps : la personne ne parvient pas à lever la main, ou elle sent un engourdissement de l’une de ses jambes, ou son sourire devient asymétrique et son visage est déformé.
  • Des troubles visuels : la personne perd soudainement la vision d’un œil ou la totalité de son champ de vision.
  • Des troubles de l’équilibre : la personne ne peut pas se déplacer correctement.
  • Des terribles maux de tête.

Les conséquences de l’AVC

Quand une personne est atteinte d’un AVC, le sang ne circule plus comme il faut. L’oxygène et les éléments nutritifs n’arrivent pas jusqu’au cerveau, ce qui entraîne des cellules mortes. Les séquelles après un AVC peuvent se différencier selon la zone touchée. Celles les plus fréquentes sont les troubles de la mémoire et de la motricité. Beaucoup de personnes affirment qu’elles ont des difficultés à marcher sur une distance de 500 mètres ou à effectuer des activités de la vie quotidienne. Il arrive même que le patient doit se déplacer en fauteuil roulant. L’AVC peut causer également la dépression et l’incontinence urinaire.

La rééducation

La rééducation doit se faire parallèlement à l’hospitalisation. Elle permet à la personne atteinte d’un AVC de se remettre sur pied le plus rapidement possible. Elle vise aussi à éviter les complications et aide à accélérer la récupération des fonctions motrices de la personne.

Durant une séance de rééducation, la personne réapprend les gestes du quotidien comme : marcher, faire ses toilettes, conduire, préparer le repas, etc. Généralement, pour bien réussir la rééducation, plusieurs séances par semaine voire même quotidiennes, sont nécessaires. Le patient se fait accompagner soit par un kinésithérapeute, soit par un orthophoniste, soit par un ergothérapeute. Cela dépend de son état de santé.

Après son hospitalisation, le patient doit encore poursuivre les séances de rééducation chez lui ou dans un centre spécialisé. L’association ARSEA peut accueillir les personnes en situation d’handicap. Des experts les accompagneront afin qu’elles rétablissent rapidement.