La rééducation : un moyen efficace pour recouvrer la mobilité

AVC, accidents de la circulation, etc. sont les principales causes qui peuvent limiter la mobilité d’un individu. Selon le cas, le patient peut présenter des séquelles plus ou moins importantes. Si certaines sont permanentes, d’autres sont remédiables grâce à certaines techniques.

Une personne à mobilité réduite: qu’est-ce que c’est ?

Une personne à mobilité réduite est un individu qui a du mal à se déplacer. Cela peut être le résultat d’un problème de santé (surpoids, grossesse, maladie de Parkinson, etc.), d’une malformation génétique, de l’utilisation d’un dispositif de traitement (plâtre, prothèse), etc. Selon le cas, la situation peut être temporaire ou permanente.

Dans quels cas effectuer de la rééducation ?

La rééducation fait partie des principales techniques pour aider les personnes à se remettre sur pied. Les méthodes utilisées dépendent de la cause de l’invalidité et de la zone à traiter. La rééducation est principalement recommandée aux patients victimes d’accidents cardio-vasculaires, de traumatisme crânien, de paralysie cérébrale, d’une amputation, etc. Elle débute généralement pendant la période de convalescence, c’est-à-dire dès que le patient est en mesure d’effectuer des mouvements. Selon la gravité du traumatisme, la rééducation peut prendre des années. Mais il est possible de poursuivre des séances chez vous, une fois que vous avez acquis les bases de tous les mouvements.

Comment se déroule la rééducation ?

Une séance de rééducation se fait sous la surveillance d’un médecin et d’un pratiquant spécialisé (qui peut être un kinésithérapeute, un diététicien, etc.). Elle consiste généralement à effectuer des exercices physiques, mais les praticiens peuvent également prescrire d’autres traitements. Cela peut être de la balnéothérapie, de la prise de médicaments spécifiques, etc.

Au cours d’une séance, le patient doit effectuer certains mouvements, variable selon la zone à traiter. Par exemple, le vélo aide à retrouver la mobilité du genou. La table d’inversion, quant à elle, permet de traiter les personnes souffrants de mal de dos. Pour renforcer les muscles, le médecin peut recourir à un électrostimulateur.

À la fin des séances recommandées, vous pouvez continuer à vous exercer chez vous. Pour cela, vous devez vous équiper des appareils nécessaires. Dans certains cas, il est également possible de pratiquer un sport doux comme le pilates, le yoga ou la natation. Toutefois, demandez l’avis de votre médecin avant de pratiquer une quelconque activité.

Quel est l’intérêt des chaussures orthopédiques dans la rééducation ?

Le port de chaussures orthopédiques ou de semelles orthopédiques se fait uniquement sur recommandation. Cela peut être l’initiative de votre médecin de rééducation, d’un chirurgien orthopédique, d’un chirurgien vasculaire, etc. Ces équipements sont généralement prescrits aux personnes ayant une difficulté à se déplacer. Ils peuvent également soulager les douleurs au niveau du pied et aider à la cicatrisation des plaies. Ces problèmes peuvent survenir à la suite d’une chirurgie (amputation du pied, longueur inégale des jambes, déformation, etc.).

Les semelles orthopédiques, quant à elles ne sont pas utilisées en rééducation. Elles sont préconisées pour les personnes ayant des pieds plats ou des pieds creux, ce qui est souvent inné. Cependant, il se peut que le médecin conseille l’utilisation simultanée de semelles orthopédiques et des chaussures du même genre.

Comment porter des chaussures orthopédiques ?

Les chaussures orthopédiques sont souvent commandées sur-mesure. Néanmoins, il existe des boutiques comme Podargos qui peuvent vous proposer des modèles en différentes tailles. Comme toutes les chaussures, vous pourrez choisir une paire en fonction de vos goûts : couleur, forme, etc. Il existe des modèles de chaussures temporaires, connu comme CHUT. Cela signifie que le patient devra les porter jusqu’à sa guérison. Pour les situations irrémédiables, le patient devra porter ces chaussures pendant une durée indéterminée, en fonction de l’évolution de son cas.